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[ti:L'Equilibre] |
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[ar:KYO] |
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[al:L'équilibre] |
[00:12.89] |
La première nuit on s'emboîte et puis transpirant on se décolle |
[00:16.18][03:26.00] |
Dos à dos comme une longue caresse qui lentement se dérobe |
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Le millième nous suffoque, besoin d'air et besoin d'espace |
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Nos pieds persistent puisqu'ils se touchent puis l'on s'évite puisqu'on se lace |
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On rêve d'un goût inconnu dans la bouche |
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La nostalgie ne fait plus effet, c'est une pilule qui nous étouffe |
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Puis il y a cette femme qui tourne autour, qui fait sa danse qui sème le doute |
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Et qui l'arrose de ses sourires, mon dieu que la sensation est douce |
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L'équilibre fragile |
[00:47.34][01:38.02][02:37.94] |
Quand on navigue entre les rives |
[00:53.78][01:44.14][02:44.34] |
Je commence, tu termines |
[00:59.90][01:50.54][02:50.60] |
L'orage nous tient immobiles |
[01:07.20] |
Elle appuie là où ça fait mal, jusqu'à ce que je craque |
[01:10.11] |
Jusqu'à ce que mes valeurs s'effondrent et que je passe à l'acte |
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Alors qu'elle me ment, tout explose, il y aura l'avant et l'après |
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Comme une dose d'adrénaline sulfureusement injectée |
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Puis je rentre tous les soirs, chaque fois un peu plus tard |
[01:23.04] |
Avant chaque baiser c'est la douche, pour se dire bonjour et bonsoir |
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J'ai l'impression de devenir fou c'est l'arythmie dans le myocarde |
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Est-ce que je perds pied, est-ce que c'est bien la fin de notre histoire |
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[02:04.09] |
Cette nuit tu n'as pas dormi, je t'ai retrouvée dans le noir |
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Les yeux gonflés par le mépris, par la tristesse et par la rage |
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La voix cassée par les larmes, tu veux connaitre tous les détails |
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Où ? quand ? comment ? ce qu'elle a de plus que toi |
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Comme l'enfant désemparé, j'essaye de te prendre dans mes bras |
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Mais la porte claque, ma vie vient juste de voler en éclats |
[02:23.18] |
Et le silence me tabasse quand je n'entends plus ta voix |
[02:26.19] |
J'essaye de prendre la mesure de l'étendue des dégâts, mais c'est trop tard |
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On me dit que tu vas bien et que tu as refait ta vie |
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Qu'il n'est pas du tout comme moi, qu'il ne te fera jamais souffrir |
[03:04.30] |
Mais moi je ne vais pas bien, moi je n'ai pas refait ma vie |
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Je me retrouve juste comme un con dans une mauvaise comédie romantique |
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A écouter nos chansons, regarder nos vieux films |
[03:13.40] |
Jusqu'à connaître par coeur les premières lettres qu'on s'est écrites |
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Mais comme l'amour est trop fort, il ne veut pas qu'on se défile |
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Et je te retrouve devant ma porte avec tes deux petites valises |
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Et la première nuit on s'emboîte et puis transpirant on se décolle |
[03:29.30] |
La lumière nous suffoque, besoin d'air et besoin d'espace |
[03:32.33] |
Et j'ai l'impression que chaque soir, c'est toi qui rentres un peu plus tard |